Une lumière au Sud
samedi 19 décembre 2009, 14:14 Ecolo Lien permanent
L'échec de Copenhague ne laisse pas beaucoup d'espoir. Il ne s'agit pas de problème de confrontations entre riches, mais du refus des riches de faire les pas nécessaires. Le Brésil reste un des rares espoirs.
En ce dernier jour de négociation sur les changements du climat à Copenhague, les négociateurs attendaient deux discours, celui du président brésilien Luiz Inacio da Silva, et celui de son homologue américain, Barack Obama. Et à raison. Obama, qui continue une nouvelle fois de décevoir, a fait un discours arrogant, refusant de négocier, et de reconnaître que les Etats-Unis avaient été les principaux responsables historiques de l’accumulation des gaz à effet de serre. Il est arrivé au dernier moment à Copenhague, n’est resté dans la séance plénière que le temps de son discours, n’écoutant aucun autre chef d’Etat. Durant les quelques heures qu’il a accepté de dédier à des négociations parallèles, le président américain avait les yeux rivés sur sa montre, expliquant à ses interlocuteurs, notamment brésiliens, qu’il devait rentrer aux Etats-Unis au plus vite.
Cet aveu d’impuissance contraste avec le discours volontariste d’un Lula brillant, interrompu à quatre reprises par les applaudissements alors qu’il démontrait la volonté du Brésil de sauver la conférence. Sans note, avec un discours improvisé, il a même surpris sa délégation en annonçant que le Brésil était prêt à contribuer à un fond destiné à aider les pays les plus pauvres à combattre le réchauffement climatique.
Les médias occidentaux insistent beaucoup sur l'affrontement Chine-Usa avec une Chine refusant les mécanismes de vérifications alors que les USA tentent de le faire céder en offrant des milliards. Faux et faux, les milliards sont pour dans dix ans, trop tard pour avoir un effet autre qu'acheter des cercueils ( dixit le représentant de l'Afrique) et la Chine refuse de céder sur le seul argument qui reste face à l'incapacité du pays d'Obama (le plus grand pollueur du monde par habitant) de promettre autre chose qu'un moins 4 % qu'il n'est même pas sûr de pouvoir livrer tant les législateurs de son pays sont inféodés aux pouvoirs des pétrolières.
Sarkosy avait la partie belle pour faire des effets de manche comme à son habitude. La conférence était déjà un échec. Harper crie victoire, le gagnant pour la quatrième année consécutive du prix fossile, a eu raison de ne rien faire, rien ne se fera encore pour un an, une année d'accélération vers la catastrophe. Il n'y a même pas espoir à attendre du parlement canadien, les deux principaux partis ont fait une coalition pour empêcher toutes avancées.
Il était trop tard pour être pessimiste.
Commentaires
Oui c'est regrettable et pas bon pour le futur de notre espèce, mais je pense que c'est dans la nature même de l'homme. !
Regarde cette vidéo jusqu'au bout (il y a une surprise pour toi à la fin)
c'est la séquence de "Mon oeil" de FR2 13H15 de ce jour ! ICI !!!
Bon le sommet de Copenhague est peut-être un échec mais je croie que les opinions publique ont cette foi comprit les enjeux. En plus les pays comme l’Espagne même si sa voix na pas trop était entendu est quand-même venus avec des propositions et de l’argent. Puis sa relance économique suite a la crise est étudié sur l’économie durable et vert, sans doute pas suffisant mais sais bien l’un des premier plan de relance axes sur l’écologie.
Je trouve ton billet très intéressent, mais il faut garder espoir pour le future !
Julio Gonzalez. Salutation !
Il y a un blanc. Comme beaucoup je me tais devant le désastre ...
Tili--) les politiciens ont mis la Planète entre parenthèses et après ils l'ont fait disparaitre du texte.
et ces enfoirés qui vont nous mettre une taxe carbone à partir de janvier alors qu'ils ne sont même pas capables de s'entendre... ah si j'oubliais s'entendre les uns dans le dos des autres pour avoir à moins s'impliquer... je suis dégoûtée !