Je veux manger un chat

Parfois, on aimerait se libérer de ses frustrations.

Tous ceux qui poussent un crayon sur du papier savent que parfois ça glisse et que ça coule, et que souvent ça gratte horrrriblement, que les mots qui viennent sont tous plus laids les uns que les autres, que ce crayon est plus utile à rayer l'estime de soi que la trop grande feuille qui reste désespérément blanche.

Oui bon... plus personne ne pousse le crayon, on frappe sur le clavier. J'ai beau y mettre toute ma rage, l'écran ne me renvoie que l'image de mon impuissance à raconter cette histoire pourtant simple. Il faut que je me défoule...

J'ai tenté de refendre des bûches, d'habitude c'est plus efficace que refendre les cheveux en quatre. Ça fait très mal aux muscles et nous fait oublier nos douleurs d'amour propre (j'aimerais bien savoir ce qu'est une douleur d'amour sale). Mais non, même ce vieux truc ne marche pas ce matin.

Il me faut un chat ! Que j'étoufferais de mes mains, que j'écorcherais que je couperais en morceau pour le cuisiner à la moutarde. Mais évidemment, il n'y pas un vrai chat autour de moi. Un chat, un vrai, paresseux et gras, qui te regarde avec ses yeux de poisson mort en ne comprenant jamais rien à ce que tu dis.

Ne jamais compter sur un chat la preuve : http://www.youtube.com/watch?v=_Q2s8AJbsps&feature=player_embedded

Ceux qui insinuent que ce billet n'est que pure provocation dans le but d'avoir des commentaires se trompent. Je suis vraiment frustré de ce fichu texte.