Deux bonnes nouvelles et une excuse

Un peu de ménage ce matin...

Dès mon premier café, je fais le tour de plusieurs quotidiens. Je note les articles intéressants pour y revenir plus tard quand je serai réveillé, soit après ma petite ballade pour aller voir le lever de la Soleil. Oui, je suis un ours du matin.

D'abord, Équiterre, une ONG écolo québécoise très impliquée dans l'agriculture non-industrielle et très respectée pour ses positions mesurées a décidé de reprendre un de mes petits textes. J'en suis très flatté, et maintenant que la porte est ouverte, je proposerai probablement d'autres papiers, surtout des analyses dénonçant l'agrobusiness.

Je viens de lire le compte-rendu d'une méta-analyse démontrant qu'avoir des amis, c'est très bon pour la santé. Oui, bon... encore un grand effort de la science pour démontrer que si on trempe dans l'eau on va finir par être mouillé. Je trouve juste dommage que l'étude ne mentionne pas que l'humain est un animal clanique. Qu'il a besoin de son groupe de support pour être en équilibre. Or on parle d'internet et des réseaux sociaux comme étant un facteur d'isolement, de solitude et donc représentant un risque statistique pour la santé. Je m'oppose à cette thèse. Pour beaucoup de gens que je connais, les réseaux sociaux font justement office de groupe de support, de lieu où on peut échanger sur une base égalitaire et en confiance. Je ne parle pas des 300 amis facebook, mais dans ces 300 liens de quelques personnes à qui on peut réellement se confier. Le lien à faire à comme souvent été inversé. Ce n'est pas à cause des réseaux sociaux que les gens sont plus isolés, mais parce qu'il est beaucoup plus difficile de faire des liens que les réseaux sociaux sont si populaires. Ce sont les facteurs sociaux d'isolement qu'il faut étudier pour mieux comprendre le véritable rôle du groupe, clan, meute ou le mot que vous voudrez, sur la santé des gens. De toute évidence, en plus des plastifiants, la difficulté à percevoir les membres de notre groupe dans la vie quotidienne joue un rôle très important dans l'actuelle épidémie de dépression.

Enfin, je veux m'excuser au près des gens que j'aurais pu blesser par mon billet d'hier. J'y dépèce un chat sans trop de ménagement. Pourtant, il se dépèce des millions de poulets, porcs et vaches chaque jour dans les abattoirs sans que les clients des épiceries s'en plaignent. Pourtant je continue de penser que c,est un grand manque de respect envers un animal qui nous a beaucoup aimés, soignés, aidés que le donner au vétérinaire pour qu'il le tue et le jette. Par respect, pour sa vie qu'il a consacrée à notre bonheur, nous devrions le manger et utiliser sa peau pour en faire un vêtement. Je sais, je suis un barbare sanguinaire.

Sauf que, pour que DieuDesChats, Le Grand Défenseur des chats et des oiseaux, me propose un de ses nombreux chats à manger, c'est qu'elle sait le très faible risque que je passe des mots à l'acte.