Oiseaux d'hivers et divers.
mardi 9 novembre 2010, 16:05 General Lien permanent
Il y a un grand avantage à ce que les feuilles tombent. On voit les oiseaux.
Panne dans le métro hier, il faisait une chaleur d'enfer dans le train en attente. Je remets quand même ma veste de pluie pour aller rejoindre mon autobus, mais ça ne rate pas floche! Les deux pieds dans une flaque, et me voilà dans la situation exactement inverse de ce que me recommandait ma maman qui disait la santé c'est : les pieds au chaud et la tête froide.
Résultat évident, impossible de travailler ce matin, j'ai la tête lourde et ma consommation de papier mouchoir est une catastrophe écologique.
Heureusement, j'avais rempli les mangeoires hier, et je peux boire mon café en faisant semblant de faire quelque chose d'utile, étudier les oiseaux.
La famille geai bleu est la première à se présenter au repas. Il ne sont que trois, je me demande où est passé le deuxième enfant né cette année. Comme ce sont des oiseaux journalistes, ils sont incapables de résister et répandent partout la nouvelle que les mangeoires sont de nouveau pleines.
Il y a une bande de moineaux chapardeurs qui s'approchent, mais n'osent pas venir directement dans la mangeoire tant que les geais sont là. Faut dire que les geais sont grands mangeurs d’œufs et bébés moineaux et que ceux-ci se méfient beaucoup des grands bleus.
Mon ami Omer Vit-vit le cardinal, en profite pour faire le plein. Ça me donne un bon espoir, il reste ici quand il prévoit que l'hiver ne sera pas froid. Il peut avoir prévu que ça ne vaut pas la peine de descendre au sud cette année, et ses connaissances en climatologie sont bien supérieures à celles des scientifiques humains. C'est vrai qu'il est parfaitement capable de résister au froid pas si froid de Montréal, et qu'il a peut-être décidé de protéger son territoire.
Il y a aussi un pic mineur, qui de demande si une graine de maïs n'améliorerait pas son ordinaire d'insectes et les mésanges fantasques et frondeuses qui comptent sur leur vitesse pour aller voler une graine de tournesol entre les pattes de plus gros oiseaux.
Joie des oiseaux, s’imprégner de la Beauté du Monde.
Un autre café, ça ne sert à rien de tenter de travailler, je n'écrirai rien de bon aujourd'hui. Peut-être des rêves fiévreux, me rapprochant d'elle. De plus, mes grandes réflexions sur l'amour le temps et l'instant rencontrant un succès moins que relatif, je vais laisser reposer le sujet pour quelque temps.
Commentaires
C'est bon, au contraire, comme tu parles des oiseaux. Tu es notre Saint François à poil long.
Tant qu'il y aura des oiseaux à observer, le monde sera doux et magique.
Remets-toi bien vite de ce rhume et continue a rever les pieds bien sur terre …
Les ecrits de la dame des brumes ou la voix qu’elle prete a la belle endormie n’etaient et ne sont qu’un jeu. On s’imagine, on ecrit, on s’amuse, rien d’autre. Des mots brodes, tisses, des mots pour faire joli, pour créer une ambiance romantique ou les madames s’evanouissent juste a la pensee de leur « namoureux ». Voilà Moumouk ce que je voulais te dire, et si par maladresse, par jeu de mots j’ai laisse croire le contraire, je te prie de bien vouloir m’en excuser.
Deux mots sur ma vie : je suis expatriee, je suis mariee et jaime la vie que j’ai choisie. J’adore Montreal, j’y ai vecu plus de 20 ans et je peux dire que c’est une des villes de mon cœur.
Je lis ton blog assez regulierement et j’aime beaucoup quand tu parles de la foret, des animaux et des merveilleuses legendes indiennes, j’aime aussi tes coups de gueule.. Ton texte d'aujourd'hui est tres joli, vive votre prochain hiver doux alors !!!
Bon rétablissement Moukmouk !
J'aime toujours beaucoup quand tu nous parles des oiseaux.
Ici, avec l'arrivée de la mauvaise saison, des voyageurs ont fait leur apparition dans le jardin mais je ne sais jamais vraiment qui ils sont ! Tu me donnes envie de mieux les observer et aussi de réinstaller la mangeoire pour l'hiver. Je crois qu'il est plus que temps !
Tu sais, ne t'inquiète pas du succès relatif. Il y a des tas de gens qui lisent en silence. Et puis c'est novembre, plein de ponts chez les Français, les blogs sont calmes, ces jours-ci.
Alors écris ce qui t'est important, sans trop te demander s'il y aura du monde ou pas pour répondre. Ce qui compte, c'est dire. Ce qu'on veut, quand on peut.
Mes chats seraient trop contentes, si je mettais une mangeoire chez moi...
Mais c'est vrai qu'avec la chute des feuilles, je vois plus de volatiles ("Ah, c'est toi qui chante comme ça?").