Oiseaux d'hivers et divers.

Il y a un grand avantage à ce que les feuilles tombent. On voit les oiseaux.

Panne dans le métro hier, il faisait une chaleur d'enfer dans le train en attente. Je remets quand même ma veste de pluie pour aller rejoindre mon autobus, mais ça ne rate pas floche! Les deux pieds dans une flaque, et me voilà dans la situation exactement inverse de ce que me recommandait ma maman qui disait la santé c'est : les pieds au chaud et la tête froide.

Résultat évident, impossible de travailler ce matin, j'ai la tête lourde et ma consommation de papier mouchoir est une catastrophe écologique.

Heureusement, j'avais rempli les mangeoires hier, et je peux boire mon café en faisant semblant de faire quelque chose d'utile, étudier les oiseaux.

La famille geai bleu est la première à se présenter au repas. Il ne sont que trois, je me demande où est passé le deuxième enfant né cette année. Comme ce sont des oiseaux journalistes, ils sont incapables de résister et répandent partout la nouvelle que les mangeoires sont de nouveau pleines.

Il y a une bande de moineaux chapardeurs qui s'approchent, mais n'osent pas venir directement dans la mangeoire tant que les geais sont là. Faut dire que les geais sont grands mangeurs d’œufs et bébés moineaux et que ceux-ci se méfient beaucoup des grands bleus.

Mon ami Omer Vit-vit le cardinal, en profite pour faire le plein. Ça me donne un bon espoir, il reste ici quand il prévoit que l'hiver ne sera pas froid. Il peut avoir prévu que ça ne vaut pas la peine de descendre au sud cette année, et ses connaissances en climatologie sont bien supérieures à celles des scientifiques humains. C'est vrai qu'il est parfaitement capable de résister au froid pas si froid de Montréal, et qu'il a peut-être décidé de protéger son territoire.

Il y a aussi un pic mineur, qui de demande si une graine de maïs n'améliorerait pas son ordinaire d'insectes et les mésanges fantasques et frondeuses qui comptent sur leur vitesse pour aller voler une graine de tournesol entre les pattes de plus gros oiseaux.

Joie des oiseaux, s’imprégner de la Beauté du Monde.

Un autre café, ça ne sert à rien de tenter de travailler, je n'écrirai rien de bon aujourd'hui. Peut-être des rêves fiévreux, me rapprochant d'elle. De plus, mes grandes réflexions sur l'amour le temps et l'instant rencontrant un succès moins que relatif, je vais laisser reposer le sujet pour quelque temps.