Moukmouk de Pohenegamouk

Sonnez trompettes, résonner tambours, je serai à Paris-Carnet ce mercredi. Il y a Sandra et Bertrand qui m'accueillent quelques jours ce qui me permettra d'être avec vous ce mercredi soir. Dites-le à tous vos amis si bien qu'ils viendront, je les connaîtrai et ça me fera un gros tas de chouette nouveaux copains. Enfin j'espère qu'ils voudront, mais bon il faut d'abord se voir si on veut devenir amis.

Je ne connais pas encore le lieu et l'heure de cette rencontre, mais je suis sûr que vous me l’indiquerai.

En attendant je promène mon cœur, et le trou qu'il y a dedans, sous le soleil de la banlieue de Paris. Je me suis fait copain avec un chien, très brillant, qui a compris ce qui se passe et me propose des ballades pour trouver une herbe qui fera passer mon malaise. Je tente de lui expliquer que les plats que me servent la vie en ce moment sont particulièrement fades et indigestes, il insiste, suggérant que la recherche de l'herbe en question est aussi thérapeutique que son ingestion.

Quand j'ai envie de pleurer, il veut me lécher le visage et va cherche un bâton pour jouer. Il lui semble bien que la solution est devant et pas derrière. J'aimerais en être aussi sûr que lui.