Le retour de l’ours

Ça fait longtemps, voici pourquoi.

J’ai été malade. Une valve du cœur pratiquement fermée, ce qui fait que le moindre effort m’épuisait, que j’étais incapable de faire plus de vingt pas sans faire une pause.

Bon remplacer une valve, ça reste de la plomberie, mais quand c’est sur notre propre corps, on espère que les plombiers seront précis et efficaces.

 

Presque 50 jours à l’hôpital, c’est long, très long même. On en sort pas indemne, il m’a fallu pratiquement réapprendre à marcher. Le pire, j’ai un muscle du dos qui est resté bloqué en tension, si bien que je ne pouvais pas rester assis dans ma chaise d’ordinateur plus de 10 minutes sans que la douleur devienne insoutenable. Heureusement, j’ai un fauteuil plus confortable.

 

Heureusement aussi, j’ai eu droit à une infiltration de cortisone dans le muscle. La douleur est de moins en moins importante et mon envie d’écrire est revenue avec force.

 

Bien sûr, la canicule mondiale et son impact sur le prix des aliments m’intéresse comme toujours. La déglaciation extrêmement rapide, et la rétroaction sur le climat reste parmi mes recherches les plus constantes.

 

Bien sûr, j’aime toujours les oiseaux, et je veux rouvrir l’Auberge de l’Ours qui danse. Mais pour cela, il faut que l’Ours puisse danser… J’ai encore trop de rendez-vous médicaux, mais j’ai hâte.

 

Vieillir est bien pénible, heureusement que la médecine moderne fait des miracle. Je suis tout-à-fait conscient d’être un miraculé, et soyez sûr que je vais profiter de ma nouvelle jeunesse, enfin des quelques années de plus qui me sont imparties.

 

J’espère avoir encore quelques lecteurs, j’ai tant besoin de vous.