Jumelles et glaces

Beaucoup beaucoup de belles rencontres depuis le dernier billet. De la pluie du soleil et des émotions douces.

Une lunette, ça sert à rapprocher. Une paire de lunette, ce sont des jumelles. J'ai rencontré une paire du jumelles à lunette et ça m'a beaucoup rapproché de la vie, de la simple joie de la vie qui est fait de se sentir ensemble semblable, humains dans nos complexités mais surtout si simplement vivants. Le restaurant n'était pas à la hauteur de ses prétentions mais qu'importe nous avons gouté à la vie.

Nous avons beaucoup parlé baleines, courants marins et grands espaces, mais aussi de ce qui est très proche, les amours, le quotidien, le boulot, cette vie qui est une continuité, moi le viel ours jeune avec ces jeunes femmes pourtant maitre de leur vie, clairement adultes. Moi le vieil ours qui ne sait que raconter des histoires pour toucher l'enfant dans les grands.

Une des jumelles tient un blog l'autre non. Une danse le swing, l'autre non. L'une se passionne pour les poubelles l'autre pour les clarinettes. Finalement elles ne sont jumelles que dans la complicité des jeux de mots rapides (et souvent pourris) qui viennent de la grande complicité et dans le grand plaisir d'être si proches ensemble.

Et puis, il y a eu Marloute, sous cette pluie tropicale par son volume mais nordique par sa température, et de la bière et des mots des mots et de la bière jusqu'à ce qu'on soit enveloppé dans un cocon de tendresse. Je pense un peu à tous ceux et celles que j'aurais tant voulu rencontrer et partager aussi avec eux des moments délicieux. Oui, je veux, sera-ce possible?

Enfin les glaces de chez Berthillon, un américain qui se plaint que vendre de si petites boules de glaces à ce prix-là c'est du vol et qu'il ne comprend pas pourquoi faire la queue vingt minutes (un jour tranquille) pour ça, franchement.... et puis l'explosion de saveurs, la complexité, la finesse qui démontre une fois de plus que le bonheur c'est comme les crêpes, quanq on en veut, on s'en fait.