Un autre jour de l'Ours

Pour célébrer « l'Année internationale de la biodiversité », l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature met en vedette une espèce menacée par jour. Celle-ci est pour moi: l'Ursus Maritimus.

Vous connaissez l'UICN au moins pour leur fameuse liste rouge où cette organisation classe les différentes espèces selon leurs chances de survie. Ursus Maritimus, l'ours polaire est classé parmi les très vulnérables. En passant je suis très fier que l'Ours polaire soit un mammifère marin, à coté des baleines et des dauphins, et de ce que je préfère les phoques.

J'aurais préféré que l'UICN choisisse le 2 février, la Chandeleur, qui est la véritable Fête de l'ours. Mais l'important c'est qu'on en parle, peu importe la date.

Ursus Maritimus est menacé. On pense dans le premier temps aux changements climatiques, à la disparition de la glace, son terrain de chasse. On pense aussi à la chasse que pratiquent encore les Inuits, pour la viande, mais aussi pour des peaux qui se vendent entre 5 et 10 mille dollars. Oui, se sont de véritables menaces.

Mais pour ce super-prédateur, pour ce chasseur si puissant qu'il est tout en haut de la chaine alimentaire, la plus grande menace sont les POP, les Polluants Organiques Persistants, qui s'accumulent dans les graisses très nécessaires à ces animaux et provoquent des cancers, une très grande perte de fécondité et des malformations congénitales.

J'ai parlé de plusieurs de ces grands tueurs. Les bisphénol A et les bromides, qui sont des merdes pas encore suffisamment dénoncées, mais il y a encore les pesticides utilisés en agriculture et les très connus DDT, furannes et BPC qui rendent la viande de l'ours impropre à la consommation même pour les ours.

Vous pouvez voir ici le texte et la photo de l'UICN.