Glouscap et le Wasis
dimanche 19 septembre 2010, 15:23 Conte Lien permanent
Une reprise mais j'aime bien. Pour toutes les mamans qui vont très bien comprendre ce conte.
Le grand Glouscap, le plus grand des héros, le sorcier le plus puissant revient victorieux d'une terrible bataille contre les terribles Kewawk'l, une race de très néfastes géants magiciens pleins de méchancetés. Il était très fier de lui, en bombait le torse en disant que s'il avait été victorieux d'ennemis aussi dangereux, rien, mais absolument rien ne pouvait lui résister.
Une femme gloussait et lui dit : « Es-tu vraiment certain d'être le plus fort? Moi je connais un monstre qui est invaincu et que personne ne peut vaincre. » Glouscap lui répond que lui il est le plus grand et qu'il ne craint ni aucun monstre ni personne.
On l'appelle Wasis dit la femme, et je te conseille de ne pas te mesurer à lui! Il est là dans ce wikuwam. Mais Glouscap n'accepte pas qu'on lui résiste.
Glouscap s'entoure de fumée magique de protection et se concentre pour ramener à lui tout son pouvoir, et entre dans le wikuwam. Il n'y avait qu'un bébé par terre. Glouscap se méfie, peut-être l'ennemi est un génie de l'air invisible, mais non rien que ce bébé qui suçote un bâton de sucre d'érable en babillant une petite chanson pour lui-même.
Glouscap, toujours en combat contre les ennemis ne s'était jamais occupé d'un enfant. Mais tout confiant, il fait un grand sourire et demande à l'enfant de venir. L'enfant répond au sourire, mais ne bouge pas. Glouscap fait un très beau chant d'oiseau. Wasi ne s'occupe pas de lui et continue de sucer son bâton de sucre.
Tout le monde obéit à Glouscap! Il entre dans une grande fureur et d'une voix forte ordonne à Wasis de venir tout de suite à lui. Le Wasis se met à hurler si fort que même le cri de l'Oiseau Tonnerre semble un murmure. Le grand magicien rassemble toute sa puissance et ordonne à ce terrible Wasis de lui obéir. Mais comme il n'y a pas de méchanceté dans l'enfant, la magie ne peut opérer. Glouscap chante un chant si puissant que les morts se retournent dans leur tombe, et que les esprits du second monde tremblent de peur. Le Wasis cesse de pleurer et recommence à sucer son baton de sucre. Désespéré, Glouscap quitte le wikuwam pendant que l'enfant chante gou...gou... gou...
Et c'est pour cela que les enfants font encore gou...gou... ils sont si puissants qu'ils peuvent dominer Glouscap.
Commentaires
Très joli, j'adore tes contes.
Névrosia--) merci beaucoup. Il y a tellement peu de commentaires en ce moment que je crains toujours que mes petits écrits ne plaisent plus.
Mais non bel Ours, s'il n'y a pas trop de commentaires c'est parce que la reprise est difficile, c'est tout. J'adore tes contes et ton blog mais ...
Et entre un bébé d'ours et un bébé d'humain, lequel fait le plus de bruit à ton avis ?
Constance--) merci beaucoup j,en ai besoin en ce moment
Tanakia--) Bruyant? les bébés humains, mais les bébés ours sont plus gaffeurs. et maman ourse utile la baffe solide pour faire l'éducation de ses petits. J,ai vu des roulé-boulés de 5 ou6 mètres après une bonne claque.
Oh oui ils sont puissants ! Je l'aime beaucoup, ce conte.
Les enfants sont puissants à nous pourrir la vie, parfois, à nous terroriser, à nous donner des angoisses.
Mais surtout à nous emplir d'amour, à nous faire grandir, à nous donner le petit supplément d'âme qui manque parfois à mettre un pied devant l'autre.
Gou gou gou...
Oui, que c'est beau la puissance de l'innocence des enfants
Merci Moukmouk !
J'aime beaucoup qu'on me raconte des histoires.
Quant à celle du jour, elle ne peut que parler à la maman que je suis. Les tout petits sont en effet plutôt bien équipés pour faire plier et soumettre les géants et autres sorciers qui en ont la charge !
Mais c'est une bien douce soumission, qui m'a toujours remplie d'amour pour les petits tyrans en couche culotte!
loulou--) merci j,ai tellement peu de commentaires en ce moment que j'ai pensé avec inquiétude ne plus être lu. J'en ai besoin.
tili--) les enfants sont des égoïstes pervers jusqu'à ce qu'on réussisse (parfois) à les éduquer.
Anne--) tu as farpètement raison. C'est qu,en plus d'être exigeants, ils sont équipés des odeurs et hormones pour se faire aimer.