Moukmouk de Pohenegamouk

La météo ne semblait pas bien méchante. Le ciel était très noir, mais rien ne me semblait menaçant.

Une fois dans la rue, d'immenses flocons se sont mis à tomber avec la volonté manifeste de m'assommer ou à tout le moins de m'enneiger à défaut de m'enterrer.

J'ai vite compris qui m'attaquait. Ce grand arbre qui descendait ses branches comme des mains de squelette et qui voulait m'attraper. Mais je suis un ours courageux, alors je me suis retourné et je suis rentré doucement en sifflotant.

Entre nous, c'est officiellement le printemps. Il me semble que le ciel pourrait un peu nous lâcher la grappe, et faire cesser cette abondance de neige ridicule.