Vendredi 13
vendredi 13 janvier 2017, 23:29 Lien permanent
Le chien Platon est mort ce matin. Cancer métastasé, hémorragie, il a fallu mettre fin aux douleurs. Ça me laisse un immense trou dans le coeur.
Je ne peux pas dire que Platon était mon chien. Ou plutôt je peut dire qu'il était mon chien, comme on dit que cet homme était mon ami. Le chien me donnait librement et sincèrement son affection, ses conseils et nous partagions nos visions du monde. Il me protégeait des petites bêtes, je le protégeais des grosses.
C'était un ami des oiseaux, particulièrement des oiseaux chanteurs dont il tentait tout comme moi de comprendre le langage. La danse élégante des hirondelles le fascinait, le chant des troglodytes le charmait. Il se méfiait avec raison des bernaches et des oies, ces mégères chicanières qui ne respectent rien, surtout pas les petits chiens.
Il avait appris à reconnaître à l'odeur les bactéries et les virus ( particulièrement ceux des gastros) qui affectent les humains bien avant que ceux-ci aient le moindre symptôme.
C'était surtout un chien heureux qui savait communiquer sa joie de vivre, de sourire, de jouer, de chasser.
J'en ai parlé une cinquantaine de fois sur ce blogue. Reprendre tous les billets serait ridicule. Mais vous pouvez aller en lire quelques uns à votre guise.
Le monde sera un peu vide sans lui. Il avait le coeur beaucoup plus gros que sa petite personne.
Commentaires
Un gros câlin. C'est toujours triste de perdre un ami...
De tout cœur avec toi, quiconque a aimé et a été aimé d'un animal sait le prix de ce compagnonnage et la tristesse de la séparation.
Il a eu une belle vie, tu y as contribué et grâce à toi nous nous souviendrons un peu de lui nous aussi.
Quel bel hommage si tendre tu lui fais à Platon ! Affectueuses pensées à toi.
Bye bye Platon, tu vas nous manquer...
Je sais ce que c'est que perdre un ami poilu comme ça et je suis désolée pour toi et Platon! Il doit être en train de s'amuser comme un petit fou et sans douleurs avec tous ces amis qui nous manquent et restera pour toujours ton ange gardien Grosses bises!
Sincère compassion.
Devoir mettre fin au calvaire d'un ami canin (ou félin) c'est un coup de poignard qui ne cicatrise jamais totalement.
J'ai vécu ça, il y a une vingtaine d'années, quand le chat qui avait partagé notre vie durant dix-neuf ans a été lui aussi vaincu par une saloperie de maladie. Depuis ce temps, personne n'a pris sa place dans nos cœurs, ni dans notre maison. Il était et demeurera à jamais irremplaçable.
Je suis désolée de cette triste nouvelle, je sais combien c'est dur de perdre un compagnon à quatre pattes
Je suis quand même heureuse de te retrouver, je n'avais pas vu que tu étais de retour sur le net !