La grive Arthur

Houla là, journée de fou. J’ai couru tout le temps et ce n’est pas encore vraiment terminé à 22 heures. En plus la chaleur écrasante, 33 degrés et une humidité horrrrible, très dure pour un ours. Heureusement, il y a des compensations, les filles ont changé les jeans de l’hiver pour des jupes minuscules et les pulls pour des petits bouts de tissus qui leur montrent plus que ne cachent la poitrine. Je suis un ours oui, mais je sais apprécier un beau paysage.

Je voulais parler des loups ou de la langue Eider. Non je n’ai pas le temps. Alors, je vais vous laisser avec mon ami Arthur. C’est une grive, donc il aime beaucoup chanter, mais pour confondre les prédateurs, il a appris à faire l’écho de son propre chant, si bien qu’on ne sait jamais vraiment d’où il provient. Comme la plus part des grands chanteurs, ce n’est pas un oiseau au plumage flamboyant, ce qu’il a à prouver, il le fait avec sa voix. Et dans son cas, pas de doute, ça suffit largement.

Il y a un truc, à la fin, je ralentis le chant pour qu’on entende bien la complexité, la subtilité de ce grand ténor.