Moukmouk de Pohenegamouk

Le dernier lundi de janvier a été déclaré le jour le plus déprimant de l'année. Enfin, c'est ce qu'affirmait The Guardian le très sérieux journal britannique, citant des études tout aussi sérieuses. C'est vrai que c'est généralement le moment le plus froid de l'année, il fait souvent gris, on doit retourner au travail en constatant l'immense dégât que les fêtes et les soldes ont provoqué dans nos budgets. Bref, la cata.

Pourtant avec ce temps très froid, ça devrait nous inciter aux jeux sous la couverture. Mais je le vois bien à lire les bloques que même en amour, les temps sont gris. Les couples ne se supportent plus, même les miroirs nous engueulent. Le mien constate que même si je n'ai pas pris le moindre gramme durant les vacances de Noël, je plisse au point que même un coup de fer à repasser ne réparerait pas l'outrage des ans.

Pour ajouter à tout cela, j'avais hier un virus qui me triturait le bide, que le goût de dormir, et les colonnes de chiffres que j'avais à étudier se contentaient d'être des petits bonshommes qui dansent sur une musique que je n'entends pas.

Et puis, ne pouvant travailler, je lis les commentaires sur mon billet d'hier et je tombe sur la belle phrase de Anne-Chiboum : « On a jamais été aussi proche du printemps ». Oui c'est vrai chaque jour me rapproche du prochain printemps qui me promet des changements, des grands moments, du soleil et du plaisir. Alors pourquoi brailler sur ce que je ne suis plus... l'important c'est ce que je vais être.

Et pour me donner raison, l'Amaryllis a décidé de s'ouvrir et de fleurir ce matin. Ce n'est pas de l'espoir, c'est la confirmation que le printemps viendra bientôt! Que de joie.

Ps: En plus, le billet du jour de Chiboum est magnifique.