La glace en Arctique

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Comme la plupart des gens, je présume que la surface de glace dans l'océan Arctique ne vous empêche pas de dormir. Tant qu'il n'y a pas de glace sur les routes et sur ma bagnole, je vois pas pourquoi on s'en inquiéterait. Pourtant, c,est là qu'il faut regarder si on veut comprendre ce que veut dire le réchauffement global. 

C'est en Arctique que l'évolution des températures est la plus évidente et aussi qu'à court terme cela provoquera le plus de dégâts. Le dégel du pergélisol ( permafrost en anglais) en fondant libère de grandes quantités de méthane qui on le sait contribue grandement à l'effet de serre. De plus l'eau reflète beaucoup moins la lumière du soleil que la glace avec pour conséquence d'absorber  beaucoup de chaleur. 

2011 a égalé le record de 2007 comme la plus petite surface de glace restante (4,6 millions de Km2). De fait un nouveau satellite plus précis prétend que la surface est encore plus petite mais ça n'a pas de réelle importance, ce qui compte c'est de voir l'évolution rapide de la fonte. 

Mais la vraie nouvelle, c'est qu'en 2007 l'été là-haut avait été exceptionnellement chaud, alors que cette année ce fut plutôt moche et froid. En plus depuis le 10 septembre une grande vague de froid frappe l'Arctique canadien et le couvert de glace augmente. Si, par une année aussi moche on atteint les records de 2007, c'est que la glace multi-annuelle, la glace qui est là depuis des siècles, a fortement diminué d'épaisseur.

Il y a le Groenland qui a vêlé des icebergs comme jamais, qu'est-ce que ce sera une année chaude ? Tout ce dégel a permis à Exxon de signer un contrat (avec la compagnie russe Rosneft) de 2 milliards pour accélérer la recherche de pétrole dans l'océan Arctique. Quand une de leurs plateformes pétera ( ce n,est pas si mais quand) je me demande bien comment ils feront pour ramasser les dégâts.