Y a-t-il un espoir?

La disparition rapide des oiseaux nous démontre que la vie, toute la vie, y compris celle des humains est très sérieusement menacée. Y a-t-il un espoir? Pourrons-nous survivre?

Il n’y a qu’une seule petite Planète, changez votre consommation! Acheter c’est voter! Les humains préfèrent faire rouler leurs bagnoles que de voir survivre leurs enfants. Vous avez entendu ces affirmations, qui semblent très vraies, et on ne peut faire autrement que désespérer. La consommation est une série d’actes individuels qui répondent aux besoins du moment et cela a pour conséquence qu’il est impossible de planifier ni créer une sortie de crise.

 

Voilà l’erreur, la consommation N’EST PAS une série d’actes individuels. Il y a des armées des prévisionnistes, de marketeurs de publicitaires et de vendeurs qui veulent que vous croyiez qu’ils n’y sont pour rien puisque c’est vous qui décidez d’acheter ou non. Alors pourquoi les paye-t-on? A quoi servent-ils? Ils vous conseillent… ils sont des conseillers…bientôt ils nous diront : devant le désastre que votre consommation a créé, je vous conseille de vous suicider.

 

Comme je l’ai souvent démontré, ce n’est pas le transport, mais l’agriculture qui la première source de pollution et de production de gaz à effet de serre. Or si il y a un secteur qui est fortement réglementé, c’est bien celui de l’agriculture. Mais toute cette réglementation a un but : favoriser des méga-entreprises et de supposés rendements miraculeux qu’on peut parfaitement obtenir dans de petites exploitations et sans utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques. L’agriculture industrielle ne vous nourrit pas, elle vous tue. Mais elle est tellement subventionnée et profite de tant de privilèges commerciaux que les petites exploitations ne peuvent que très difficilement survivre.

 

La pêche commerciale au chalut est tellement subventionnée que même si elle n’est plus rentable depuis une vingtaine d’années on continue à avoir du poisson dans nos marchés. Cessons de manger du bœuf, on créera de nouvelles subventions pour que l’industrie du bœuf survive. Les marketeurs pourraient vous dire que c,est un marché qui n’est pas contrôlé par la demande, mais par l’offre. Oui, mais c’est LA façon de créer des faillites… effectivement, mais ce ne seront pas les grandes entreprises, mais les producteurs de base qui crèvent de faim. Quoique le groupe Doux, premier producteur européen de volailles vient de faire faillite. Pas de problème il y a d’autres grandes entreprises prêtes à occuper l’espace même si ce n’est pas rentable.

 

La première mesure pour survivre, c’est de réclamer une taxe importante sur la viande de bœuf. La seconde, cesser la pêche au chalut. Je ne peux pas faire une taxe sur le bœuf, je ne peux pas faire cesser la pêche au chalut. L’État peut le faire.

 

Un État qui massacre le transport par train pour favoriser l’autobus cent fois plus polluant, qui favorise les camions plutôt que les trains de marchandises, est un état assassin. Ils le savent aussi bien que vous et moi. Bien sûr, la voiture individuelle est aussi un grave problème, mais ce n’est pas le problème principal. Et les lois récentes (en France) montrent bien qu’on a décidé d’emmerder les automobilistes plutôt que les camionneurs alors que les camions sont le premier problème.

 

Oui, il y a un espoir, mais ça passe forcément par la réglementation. L’État peut contraindre la grande entreprise. Moi comme consommateur, je ne peux pas.