Deux ans!

Deux ans hier que ce blog existe! j'en suis moi-même surpris. Je savais que c'était en mai 2006, mais je pensais que c'était vers le 20, mais c'est le 10. Merci à Dam et Doune pour le beau cadeau. N'oubliez pas d'aller lire le billet de vendredi sur l'OTAN et les baleines, c'est important.

La première année, j'avais fait 305 billets. La seconde ce fut 337, c'est vrai que là-dessus il y a une cinquantaine de reprises, mais admettez que c'est quand même une très bonne moyenne à la plume. Je rêve toujours d'un système qui me permettrait de mieux me retrouver dans le fatras que ce blog est devenu. Mais je n'ai pas utilisé de catégories, et Free n'a pas un système de libellés, de tags ou autres machins du genre alors je ne sais pas. J'ai pensé créer une base de données et d'y mettre tous les textes que je pourrais questionner en utilisant des mots clés. Ça existe?

J'ai aussi un lectorat en croissance constante. Ça fait très plaisir. Seul, le nombre de commentaires n'augmente pas aussi vite que je le voudrais. Mais bon, l'auteur d'un roman en a nettement moins. Alors, je n'ai pas à me plaindre. Je me demande souvent comment faire pour savoir quels genres de textes sont les plus appréciés. Vous me direz que ça dépend des lecteurs, oui, c'est vrai, mais pas tout à fait, et puis c'est bien difficile de dire ce qu'on préfère, le lecteur n'a pas toujours les mêmes sentiments.

Ce blog m'a surtout permis des rencontres magnifiques. Je ne donnerai pas de noms, il y en a trop et je commettrais l'impair d'en oublier. Mais les liens que j'ai tissés ont vraiment changé ma perspective du monde.

C'est surtout sur la question du clan. Vous le savez, je pense que la bête humaine est clanique ( meute, troupeau, harde choisissez le mot qui convient, je ne sais pas), et c'est très important, je croyais que le lien principal des membres d'un clan venait de l'odeur, du partage d'une odeur commune par lequel on se reconnait comme membre d'un groupe. Je constate maintenant qu'il y a des gens qui sont probablement de mon clan même si je ne les ai jamais humé. Il y a d'autres façons de savoir que ces personnes nous sont très proches, je n'ai pas de mot pour cela, mais je le sens profondément.

Ils le sont peut-être parce que je le désire profondément, et alors pourquoi pas. Pourquoi en matière d'amitié, de fraternité, ne pourrais-je pas prendre mes désirs pour la réalité?