Michael Jackson

Pas sûr que j'ai envie de parler de Michael Jackson. Mais c'est les vacances alors plutôt que montrer mes fesses pour attirer du public, je vais mettre ce titre.

Parce que montrer mes fesses j'ai déjà essayé et le succès n'a pas été à la hauteur de mes espérances. Mais vous admettrez que quand Google annonce 983 000 000, oui j'ai bien lu, neuf cent quatre-vingt-trois millions, de liens, je présume que c'est un train à prendre si on veut faire des sous.

Mais justement, je n'ai pas l'intention de faire de sous. Et puis Michael Jackson, vous allez en entendre parler encore pour des semaines, il ne faut pas cesser de creuser une pareille mine d'or. Mes fesses ? non franchement l'intérêt est assez limité et puis du poil c'est du poil qu'ils poussent sur un dos ou en bas du dos, je ne vois pas beaucoup la différence.

Par contre, je vois bien que Micheal Jackson est une création de la télévision, il a vécu par et pour la télévision. Je ne me souviens plus si c'est dans « Idoru » ou dans « Mona Lisa  s'éclate » que William Gibson décrit le mariage d'un chanteur pop avec l'hologramme produit par ordinateur, hologramme reproduisant l'hypothétique chanteuse pop parfaite. Oui j'ai trouvé ! c'est dans Idoru et voici un lien http://en.wikipedia.org/wiki/Idoru

Alors je pense que le produit qu'on nous vend n'a rien à voir avec une réalité humaine, il est ce que la télé a créé et il meurt pour le plus grand bien de la télé. C'est un objet média, un objet qui a une réalité dans les médias, et qui n'a pas besoin de support physique pour exister. En Amérique, Elvis Presley continue de vivre dans les médias. Et je crois bien que Jackson va vivre aussi longtemps que les médias de masse vont exister.

Alors ceux qui prétendent que les médias de masse ont pour rôle d'informer, voilà bien une preuve, qu'ils créent une réalité indépendante de ce qui se passe dans le monde, et propose un rêve à la fois triste et beau, pour que nous acceptions la folie de destruction que provoque la surconsommation.