La crise grècque : la solution Philippe IV

La banque sera toujours l'ennemi des pauvres.
Le rôle des banques est supposé d'être la « la moralisation » du capitalisme. Moralisation en terme capitaliste, ça veut dire choisir de financer les projets vraiment rentables et empêcher les spéculations folles et destructrices. La grande crise de 1929 avait fait la preuve qu'il faut isoler les banques, des assurances et des sociétés de courtage pour empêcher les spéculations dangereuses. Depuis les années 1980, les gouvernements des grandes puissances ont « dérèglementé » les banques, leur permettant de faire n'importe quoi, et bien sûr, elles ont logiquement fait des spéculations folles. L'immobilier, les fusions des grandes entreprises, c'est déjà énorme, mais prêter aux gouvernements, c'est encore mieux parce que ces derniers peuvent lever des taxes pour rembourser. Le cas grec est particulièrement intéressant, parce que c'est un état faible, incapable de lever des impôts, alors c'était très facile d'à la fois lui prêter de de l'argent des autres, tout en spéculant que le remboursement serait impossible. Le résultat était évident, les banques grecques seraient rapidement en faillite, et l'État Grec serait obligé de rembourser en se vendant à perte et à s'autodétruire. Pire, l'Europe prête des sommes monstrueuses, que la Grèce ne pourra jamais rembourser, l'objectif premier est atteint, appauvrir les pauvres pour enrichir les riches. En terme économique, la solution est la dévaluation, on imprime de la monnaie. Les USA le font régulièrement, encore 600 milliards cette semaine, sauf que la Grèce ne le peut pas, elle est dans la zone euro, et en sortir n'est pas une solution, ça plongerait les Grecs dans une pauvreté pire encore. La solution Islandaise « non, on ne paye pas! » pour les banquiers qui ont commis des crimes économiques, est sympathique, mais je doute qu'elle soit possible. Il semble que la seule solution soit d'appauvrir les pauvres pour sauver la peau des banquiers voleurs. Étant pauvre, ça ne m'amuse pas du tout. Je propose donc la solution Philippe IV roi de France, le roi de fer : Brûler les banquiers bandits et nationaliser la banque. Plus de dettes, on nettoie la place et on recommence. Les riches vont pleurer parce qu'ils vont perdre leurs fortunes, mais mes lecteurs n'étant pas milliardaires, je pense que vous serez d'accord avec ma solution.