Des nouvelles de Charlotte
mercredi 8 août 2007, 17:20 General Lien permanent
Bon, j'ai presque promis un texte sur le carractère politique de la lutte écologique. Ça ne s'écrit pas en 2 minutes sur le coin de la table, j'ai besoin de réfléchir, de tenter pour une fois de trouver les bons mots. En moi, tout ce qu'il y a de clair c'est le poil, le reste est bien embrouillé. Alors en attendant, des nouvelles de Charlotte.
J'ai quelque fois parlé de ma copine Charlotte, entre autre ici et là. J'en parle souvent parce qu'elle est souvent dans mes pattes et tente même de ne pas trop s'éloigner de moi. Pour elle, il y a plusieurs avantage à la chose. D'abord, l'aigle, grand croqueur de canetons ne s'approche pas quand je suis là. Il sait bien que j'aime les oiseaux, et qu'un aigle au petit-déjeuner c'est juste assez pour remplir ma dent creuse. Des menaces, des menaces... oui ce sont de vaines menaces. Je n'ai jamais réussi à attraper un aigle, donc je n'en ai jamais mangé. Mais n'allez surtout pas le lui dire. Et puis s'il approchait d'un peu trop, je réussirais peut-être.
Charlotte une dame Col-vert, tout comme madame Bec-scie, et bon nombre d'Anas, Aix, Aythya et autres merginés savent bien que la proximité d'un ours est une zone sécuritaire. En plus les petits morceaux ( du point de vue de l'ours) qui tombent de sa table, sont des festins pour les gens à plumes.
L'an dernier, comme primi-pondeuse ( ça existe ce terme vous croyez?) elle n'avait réussi qu'à sauver 2 canetons, malgré toutes ses bonnes attentions. Le prix de la migration étant très élevé, il y a peu de chance que de ses enfants soient revenus du Sud. Cette année, avec l'expérience acquise, 6 canards adolescents nagent autour d'elle. Les risques principaux sont passés. On peut-être à peu près sûr qu'elle sera grand-mère l'an prochain.
Autour de moi, il y a aussi le chien Platon qui, avec son enthousiasme débordant manifeste très bruyamment son amour (enfin c'est probablement de l'amour mais je n'en suis pas certain) pour la petite famille de Madame Charlotte.
Cela nuit beaucoup à mon apprentissage de la langue-canard, parce que la plupart des mots sont à peine chuchotés, et doivent être entendu de très près. Par contre, j'ai entendu un nouveau mot dont le sens me semble assez près du « roui » mais qui se prononce « cou » tout doucement. Il signifie probablement l'absence de danger.
Ainsi, malgré toute l'énergie que met Platon à passer pour un gros chien dangereux, il me semble bien que vu la longueur de ses pattes, les canards le considère comme inoffensif... cruelle réalité.
Commentaires
As tu vérifié si par hasard Platon avait les pattes palmées comme le labrador?
ça expliquerait peut-être que les canards le considèrent avec tant d'indulgence!
Pas de pattes palmées... J'ai l'impression que Platon mesure mal le ridicule de sa situation.
Pauvre Platon...
Il doit sans doute rêver d'un bon canard à l'orange...
Platon va finir par se faire une drôle de réputation dans la fôret... si les écureils et les canards communiquent ensemble, ils doivent bien se marrer le soir quand ils se racontent des histoires de chien
Je viens de lire qu'une de tes copines brunes a été tuée accidentellement dans les Pyrénées
Et puisque j'en suis à donner des nouvelles, autant en donner une de bonne: Un ours a été vu en Andorre la semaine dernière
Sara: tuée accidentellement? j'espère que c'est vrai... Et j'espère que celui qui a été vu n'aura pas "d'accident" parce qu'il a renversé des poubelles qui sentent si bon.
Natilin: ne ridicule ne tue pas, parfois je me dis malheureusement, parce que ça éliminerait définitivement le problème de la surpopulation humaine.
Tu as l'article de yahoo là: fr.news.yahoo.com/afp/200...
Ça fait mal au coeur...
as-tu lu l'article du Devoir ce matin sur les baleines franches ?
ça fait froid dans le dos, et me rappelle la discussion dans les commentaires sur ton billet qui tournait autour des phoques dernièrement...