Aux urnes citoyens!
lundi 26 mars 2007, 17:11 General Lien permanent
Jour d’élections au Québec. C’est fait j’ai voté. Triste, mais j’ai voté. Connaissez-vous le poète conteur Fred Pellerin? Il fait un papier dans le journal Le Devoir, ce matin qui dit passablement ce que je pense.
Avec son débit très rapide, sa diction imaginative, et son vocabulaire très fleuri, je doute qu’il soit facilement compréhensible pour le citoyen hexagonal moyen durant ses spectacles. Je rigole en imaginant des Français à six côtés, mais passons. Mais on peut lire son texte de ce matin, ça vaut le coup.
Je pense comme lui. Nous avons maintenant une politique de comptables, sans imagination et sans projet. Les politiciens d’ici abdiquent la responsabilité de faire de l’État un outil de réalisation de ce que nous sommes, pour être un dispensateur efficace de services. De fait, je pense qu’il s’agit d’un camouflage, ces politiciens laissent aux grandes corporations le droit de décider de ce que nous serons. Alors, on axe le débat sur les coûts de l’État plutôt que de parler de ce qu’il devrait être. Morosité.
Comme Fred : « je continue de croire en des demains. J’aspire d’air et rêve d’eau pure. Je rêve de voir briller le soleil dans le système scolaire. Je rêve d’une espérance de vie qui sera plus qu’une moyenne chiffrée. »
Je voudrais tant voter pour la beauté du Monde, plutôt que pour la gestion de la morosité et de la médiocrité.
Commentaires
Morosité. Médiocrité. Oui. Et c'est général. Hélas.
Quand je vois le choix cornélien de nos amis Français... et le nôtre, bientôt, en juin. Plus j'avance et plus ça devient difficile d'aller voter. Qu'est-ce que ça va changer ? On prend les mêmes, on les mélange un peu et on recommence. Médiocrité, morosité. Encore. Jusqu'à plus soif.
Je compatis Moukmouk.
«Mesdames et messieurs, pour le cultivateur, je ferai poser des lunettes vertes aux vaches afin qu'elles voyent de l'herbe où il n'y en a pas.»
Spa vrai, quelqu'un peut dire ça. Il a des actions chez Mac do.
Bravo, sacré discours.
J'ai adoré le texte de Pellerin.
Ce matin, j'ai voté avec mon coeur. J'ai voté pour ce que je croyais être bon. Je ne crois plus au PQ ni à leur chef. Au départ, je n'ai pas voulu voter mais ma soeur a su user de ses beaux discours et elle m'a convaincu de voter pour ce que je croyais.
J'ai voté et j'en suis fière.
L'artiste
La bande des 3--) bienvenue chez-moi, oui fameux le texte de Pellerin.
TTo2--) je ne sais pas jusqu'à quel point on peut croire Pellerin, il est très imaginatif et parfois se croit vraiment très fort.
Jo--) j'ai voté pour un parti qui représente un espoir. Peut de chance qu'il gagne cette fois-ci mais au moins ça grandit.
Ici aussi, médiocrité, manque d'imagination, gestion comptable de la société et des hommes.
)
Une fois encore, je ne sais pas ce que je ferai de mon bulletin de vote, et vraiment, ça me désespère.
(sinon, des bises, l'ours
C'est pareil partout malheureusement
On vote sans être convaincus... bof