Léon et la radio

Rien à voir, Léon ne s'intéresse pas à la radio, moi, j'aime bien.  

J'ai donné une entrevue à la Radio Suisse Romande ce matin. Quelle image donne les médias des amérindiens. La réponse est connue des lecteur de ce blogue. Le cinéma américain a créé une image tellement forte de ces hommes vivant dans les plaines du sud-ouest des Etats-Unis, que pour être un amérindien, il faut forcément porter des plumes et se promener sur le dos d'un cheval. C'est un peu comme si tous les européens étaient blond, mesuraient une mètre quatre-vingt quinze et détestaient l'ail.

J'ai aussi parlé de la crise de kanésataké... qui a permis quelques scientifiques et quelques journalistes de voir qu'ils ne savaient rien et ne comprenaient pas plus au monde de ceux de la forêt... aux sauvages. À ceux qui refusent de transformer notre petite planète pour l'adapter à leurs propres intérêts, contrairement aux civilisés, ceux qui prétendent que les ressources de la Terre sont sans limites. L'échec de la cité est si évident, son effondrement si inévitable, que la pensée des sauvages suscite un nouvel intérêt.

Un intérêt trop faible et trop tardif pour éviter la catastrophe, mais un intérêt quand même.

Pendant ce temps, ma blonde surveille avec attention ce que je cuisine. Elle ne veut pas manger de chat. Je devrai attendre un peu avant de pouvoir cuisiner Léon. Comme je n'ai aucun espoir que d'avoir relevé la mangeoire puisse avoir détruit ses instincts assassins, je lui ai acheté un collier avec un grelot, ce qui suffit généralement à avertir les oiseaux des tentatives de la bête.

Sauf que mettre un collier à un chat n'est pas si facile. En tentant de l'immobiliser je me suis fait défigurer un bras! Horreur! j'ai perdu au moins un litre de sang... un tout petit litre d'accord, mais quand même...

La prochaine fois, je vais le tenir assez fort qu'il ne pourra pas me griffer... peut-être même qu'il ne pourra plus jamais griffer personne... un accident est si vite arrivé...