Merci Anne et Noé

Chouette dîner hier soir chez Sacrip'Anne

C'est pas loin, juste aux lisières de la ville, mais pour un sauvage comme moi, l'usage des transports en commun parisien comporte beaucoup de mystères. Mais les gens sont en général très sympathiques et aident un vieil ours. Juste que j'ai été surpris des personnes ne pouvant pas parler français (ou avec des hésitations) dans un quartier et sur des lignes qui ne sont pas dans la zone touristique. Mais bon ça doit être aussi cela la mondialisation.

 

Beaucoup de bonheur dans la maison de Sacrip'Anne. La maison était pleine comme un œuf, des enfants, tous fiers de faire le spectacle pour attirer l'attention, mais spectacle et jeux heureux, sans lourdeurs. Collaborations de tous aux tâches sans renâcler, on sent que ce n'est pas l'obligation de la règle mais l'amour qui tient la petite meute ensemble.

 

Je passe sur le délicieux pot au feu. J'aurais pu faire preuve de ma gloutonnerie habituelle, mais je me suis limité à deux assiettes. D'une part, je traîne déjà des réserves disgracieuses, et d'autre part j'ai pensé à une amie de Sacrip'Anne qui voulait avoir les restes. Ha oui, le tiramisu de Noé, presqu'aussi bon que le mieux (et ce n'est pas peu dire), encore une fois j'en ai pris que deux fois, il faut en laisser pour le lendemain.

 

Conversations douces et réconfortantes. En plein ce dont j'ai besoin. Ça fait du bien au cœur. Merci, merci, merci.

 

Ce que je retiens c'est la qualité de l'accueil. C'est simple, franc, ouvert. C'est fondé sur les qualités d'un cœur généreux. En ce monde supposé être égocentrique et mesquin, j'ai vécu exactement l'inverse. Merci Anne et Noé, vous avez montré que vous étiez de vrais humains.