Enfin de retour

Je me suis ennuyé! Je suis loin d'avoir fini de tout remettre en état, mais au moins je vais pouvoir faire un billet. Les joies de l'informatique. C'est si simple quand ça fonctionne, mais quand ça bloque, fiou! Fichument difficile de s'en sortir.

J'ai envie de parler de tellement de trucs que je ne sais pas lequel faire. Il y a le chien Platon, et son journal du matin. Il y a les étourneaux sansonnets et un particulier, l'ami de Platon, qui nous attends chaque matin pour nous dérouler tout son vocabulaire d'un coup. Comme ça dure plusieurs minutes, il se fache parce qu'on quitte avant qu'il ait terminé son discours. Il y a cet espoir de feuilles qui fait un frisson vert sur la ville quand on regarde au loin.

Et puis un voyage à faire cette semaine. Mais je vais continuer à faire mes billets chaque jour, enfin, tenter de les faire, je vous le promets. Simplement, il y a un réel plaisir à cet échange avec tous ces gens qui vous lisent et forcément vous aime un peu. J'ai commencé ce blog dans l'espoir d'améliorer ma connaissance de cette langue si difficile, si précise que la plupart du temps, le sens que je veux transmettre glisse dans mes imprécisions, mon manque de vocabulaire, et les distances culturelles. J'espère simplement que la musique que je tente de mettre dans ces petits textes, éclaire un peu dans cette brume de sens.

Ça demande quand même un certain travail. Mais c'est un travail que j'aime, alors je me limite à maximum deux heures par jours, pour faire le blog, mon courrier personnel et alors voir les autres blogs. Parfois je me dis que je devrais arrêter, que je n'ai pas vraiment ce temps. Et je m'aperçois que non, c'est parce qu'on m'a fait un reproche, une critique justifiée ou pas que je veux arrêter.

Oui, bizarre l'écriture d'un blog. Alors que l'auteur peut se penser maître du jeu et tout puissant, il est clair pour moi maintenant que les lecteurs me guident, qu'un blog c'est une conversation. Alors je vous dis merci, merci de me donner le goût de continuer.