Reprise du dimanche: Namiko pour Angel

Oui, je cuisine, mais ce n'est pas une raison pour vous laisser sans billet. Je l'ai écrit juste avant que le dernier d'Angel arrive. Une preuve, s'il en était besoin, qu'il faut écouter les baleines quand elles nous disent quelque chose.

Je décline toutes responsabilités pour les liens qui ont été faits entre Angel et une baleine dans les commentaires du billet d’hier. Je sais qu’elle a souvent fait allusion à des ressemblances, mais cela lui appartient, moi je ne vois pas de lien.

Mais mon amie Namiko, en trouve. Ça fait déjà 12 mois qu’elle est enceinte et il lui en reste entre 2 et 4. Les dames bélugas peuvent moduler le développement du fœtus selon les conditions climatiques et l’alimentation. Elle commence à désirer être libérée du fardeau. Namiko est plutôt petite pour une béluga, elle pèse autour de 600kilos. Son bébé doit faire autour des 20 kilos et en fera 45 à 50 au moment de la naissance.

Elle a un message pour Angel :

Oui, oui, il y a des bravos des applaudissements et des : je suis bien contente pour toi. Et puis elle tente de faire une émotion de douceur pour partager. Et enfin elle répète le mot : nalingajuq… bon, c’est moi qui entends ce mot, mais c’est ce qu’elle veut nous dire, je pense.

Nalingajuq de l’Inuktitut c’est certain, mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire? Pour les Inuit de l’Arctique de l’Est, mon dictionnaire dit : « Affamé ».

Pour Namiko, le petit d‘Angel, sera un affamé. Non seulement de nourriture mais aussi un curieux, un chercheur, un affamé de vie, un affamé d’espoir et d’amour.

Oui, il sera bien le fils de sa mère et on ne s’en plaindra pas. Avec toute la déprime de ce monde, des gens qui cherchent l’espoir et la vie, ça va nous faire fichument du bien.