Un nouveau blogami.

Il y a un grand vent dehors. C'est peut-être l'Halloween, mais nous ne verrons pas trop de fantômes, le vent les pousse dans le haut des arbres. Mais ce vent qui dénude tout, nous permet de découvrir ce qui se cachait.

La tempête qui a soufflé sur mon blogue a eu le même effet. Un record du nombre de lecteurs pour une journée, mais aussi des gens que je n'avais jamais vus. Plusieurs que j'ai eu plaisir à découvrir et un que j'ajoute avec plaisir dans mes liens, au titre de mégaptère qu'il faut traduire ici davantage comme grande gueule que comme grandes ailes, même si je n'aime les grandes gueules que si elles ont de grandes ailes aussi.

La tempête, vous vous en doutez bien, c'est le billet que j'ai fait sur le fameux vaccin antigrippe. C'était LE sujet de l'heure et au même moment, plusieurs billets sur le même sujet sont apparus. Dans ceux qui m'ont particulièrement intéressé, il y a eu celui tout aussi tempétueux du Barbare Érudit  et celui de Mazzaroth,  un blogue que je ne connaissais pas.

J'ai donc fait une tournée pour découvrir un peu le blogue et le bonhomme au nom étrange, en me demandant pourquoi il ne peut pas s'appeler Pohénégamouk comme tout le monde. Je tombe sur un billet qui parle de la dématérialisation de la Culture ( le E-Book) sujet dont j'ai souvent parlé ici, un qui cite un poème, un qui parle du « voile » donc de la confrontation des cultures, et bonheur suprême, une critique des « Mémoires d'Hadrien » de Yourcenar, mon livre préféré.

Il conclut son texte en disant : « Puisse ce livre être le dernier que vous lirez, car les suivants demeureront inachevés » et c'est exactement cela que je ressens à la fin de chaque relecture de ce chef-d'œuvre, après les mots des autres sont presque fades, il n'y a plus la densité du sens, la confrontation à l'exigence extrême d'Hadrien et de son auteur.

Puissiez-vous trouver dans ce blogue autant de plaisir que moi.