A l'Auberge: un bébé braillard
vendredi 27 juillet 2007, 17:04 General Lien permanent
Dans les hôtels chics comme dans les bouges minables, dans les trains, les bateaux et les gares, un point commun, inévitable et pourtant tellement indésirable, le bébé braillard. On ne peut rien y faire, et quelque soit la qualité des parents, ils ont des enfants et parmi eux, des pestes à klaxon qui emmerde tout le monde, surtout au moment où on ne veut pas les entendre.
Personne ne se plaint des petits cris des bébés colibris, on sourit en voyant les petits écureuils pourtant tellement polissons et agités qui courrent partout, les bébés chardonnerets sont rigolard et attendrissant. Même les bébés moufettes sont tellement jolies qu'on les admire... à distance respectueuse. Mais les bébés corneilles... quelles pestes.
Je parle ici de la corneille d'Amérique, l'oiseau le plus abouti de l'évoliton, à l'intelligence aigue et à l'habilité redoutable, curieuse, rafinée et joueuse, mais qui partage le défaut de beaucoup de ceux qui sont intelligents: la corneille est bavarde à l'excès. Le silence est peut-être d'or, mais si les animaux intelligents avaient suivi ce conseil de sagesse et s'étaient tus, nous en serions probablement aux dinausaures et aux requins: brillants chasseurs mais cons comme des balais.
On dit que la corneille d'Amérique, babille, corbine, criaille, craille, graille, groît (et je rajouterais réussit souvent à faire chier). J'ai souvent entendu des roucoulements, du caquetages, et de droles de notes claires qui déroutent ses prédateurs. Son vocabulaire n'est pas aussi étendu que le corbeau ( corvus croax) qui lui dépasse la centaine de sons, mais c'est quand même très remarquable et il est possible d'entendre des « accents » des « particularités régionales » qui me fait dire qu'il y a des langues corneilles différentes. J'ai connu plusieurs corneilles adoptées par des humains et qui pouvait avoir un vocabulaire d'une trentaine de mots presque toujours employé à bon escient.
Mais :
Dès le lever du jour, et après toutes les tentatives de le calmer, cette suplique répétée et répétée jusqu'à ce que les autres clients exigent le bébé comme petit-déjeuner... Si ce n'était pas une corneille, je dirais qu'il perce une dent, donc ça doit être les coliques...
Commentaires
bon, ok, je sais maintenant que ma poussinette était une corneille avant de venir nous rejoindre.
c'est o bli gé. elle manie tellement bien l'art du grincement...
(on ne se fait pas de souci pour elle, elle obtiendra tout ce qu'elle veut dans la vie)
Dodinette--) alors on sait qu'elle est vraiment intelligente
mon chat n'a fait qu'un bon entendant les couics couics du pt'i zozio
d'abord effrayé puis intrigué.....
je lui ai fait reecouter ...en face de l'ecran il a mit ses pattes en ronds et depuis me gratifie de ses ronrons!!!!!
comme quoi!
la cigogne
Aujourd'hui, j'ai vu des centaines de cygnes, une floppée de foulques macroule et de canards plus ou moins sauvages , des merles à gogo, des moineaux qui ont voulu gouter à ma crepe, des pies, des mouettes, et j'en passe... mais pas un était aussi bruyant que ce bébé là, en effet !
obligé, les coliques!
faut que maman corneille porte bb corneille à l'envers sur son aile ^^'
Ben je crois que mon commentaire est encore passé à la trappe!
Taka essayer de le gratouiller sous le menton il va peut etre se mettre a ronronner :p
Ah bé, y perce ses rémiges, ce petit: c'est très douloureux. Faut graisser l'aile avec de l'huile de phoque, tout le monde sait que ça ôte le mal.
Anita--) Tiens! bonne idée, je vais tenter le coup! Je suis tout drole, un colibri a accepté d'être sur ma main durant certainement plus d'une minute, ce qui est très long pour ces ultra-rapides. Je suis un ours chanceux....
Raphaëlle--) m'étonnerait, je crois plutôt qu'il s'agit d'un bébé exigeant qui veut toujours de l'attention... la pire espèce.
Angel--) le coup de l,aile je ne connais pas je vais en parler à sa maman
Tip--) J'espère que tu les as salués de ma part, et tu as raison c'est un particulier.
Ya les pigeons dans le genre bien chiant. (Dans tous les sens du terme, tiens) Yen a qui vivent juste sous mon toit. Le ptiot ils font un foin, dis donc, le matin. J'aime bien quand ils savent enfin voler. Ils sont là mais moins.