lundi 19 mai 2008

Encore de la bouffe

Je suis en train de préparer un repas pour mon fils Louis le Magnifique qui me fait l'insigne honneur de sortir de son labo pour venir partager un repas avec moi. Et puis il y a Lucie qui m'a tagué pour un petit questionnaire, je brasse le tout et je sers en salade.

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dimanche 18 mai 2008

Pleine lune de mai

La pleine lune monte dans le ciel. Les êtres du Second Monde nous voient et nous désirent. Comment faire taire la voix des sirènes. Ou comment accepter la voix sans se laisser étouffer par elles...

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samedi 17 mai 2008

Reprise du dimanche: l'oiseau Journaliste

Je regarde les bleuets de Leeloolene et je suis trop trop jaloux. J'espère qu'elle va trop en manger et être malade, la prochaine fois ça lui apprendra à m'inviter pour manger un truc pareil. Alors par pure méchanceté, je ressorts l'oiseau journaliste.

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vendredi 16 mai 2008

La survie des humains?

Les livres pleuvent sur le sujet. Je ne pense pas que ma petite opinion sur le sujet soit importante ou novatrice, mais Marloute me pose la question alors...

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jeudi 15 mai 2008

Platon veut des fleurs.

Il paraît qu'au Japon, on considère comme outrageant pour la condition humaine d'affronter nos réalités biologiques dans des cabinets qui n'auraient pas de musique, d'odeur, et un jet d'eau pour se laver après. D'autres ont leurs propres exigences...

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Protégeons l'Ours polaire

La Cour fédérale des USA force le gouvernement à se prononcer et à mettre l'Ursus Maritimus sur la liste des espèces en danger. Une victoire? Pas vraiment.

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mardi 13 mai 2008

J'ai trouvé!

Ce soir il y a six filles qui viennent manger à la maison. Six filles importantes parce qu'elles m'aident dans des dossiers difficiles. C'est devenu une presque tradition annuelle, et je dois impressionner.

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lundi 12 mai 2008

Une rencontre étonnante

Lundi : jour de rédaction. C'est pas le boulot qui manque, mais malgré toutes mes tentatives, rien. Le chien Platon me signifie que plutôt que glander devant l'ordinateur, vaut mieux sortir. Je ne trouverai peut-être pas l'inspiration, mais certainement des couleurs sous ce soleil magnifique.

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dimanche 11 mai 2008

Deux ans!

Deux ans hier que ce blog existe! j'en suis moi-même surpris. Je savais que c'était en mai 2006, mais je pensais que c'était vers le 20, mais c'est le 10. Merci à Dam et Doune pour le beau cadeau. N'oubliez pas d'aller lire le billet de vendredi sur l'OTAN et les baleines, c'est important.

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samedi 10 mai 2008

Reprise du dimanche: le Fantome d'Akadia

Une reprise pour une amie qui a peut-être le lynx comme totem. N'oubliez pas d'aller lire le billet précédent, sur le meurtre de baleines.

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vendredi 9 mai 2008

L'OTAN tue des baleines

Fin avril, 24 baleines mortes s'échouent sur les côtes de l'Écosse. Des baleines qui étaient en bonne santé, et qui sont mortes juste avant le début des manoeuvres conjointes des forces de l'OTAN et de la Marine Britannique dans une zone où vivent plusieurs espèces de mammifères marins.

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jeudi 8 mai 2008

Pas grand chose mais

Je vais diner chez Dodinette, alors des idées...

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mercredi 7 mai 2008

Elle a décidé de fuir

Un petit jeu proposé par Natilin, je dois, il y a obligation.

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mardi 6 mai 2008

Le jour sans régime

Le 6 mai, c'est la Journée Internationale Sans Régime. J'aimerais mieux que ça s'appelle la journée du plaisir de vivre, mais vivre sans régime, c'est déjà un départ vers une autre façon de voir le Monde.

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lundi 5 mai 2008

Etre amoureux

Merci pour les beaux commentaires sur les trois imitations du style épistolaire du XIX siècle. Je pense que je vais tenter d'en écrire d'autres de la même eau, ou plutôt de la même encre. Mais il y a une question de posée qui mérite réflexion.

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dimanche 4 mai 2008

La Bolivie ça vous dit quelques choses?

Il y a un référendum aujourd'hui en Bolivie. Les conséquences risquent d'être catastrophiques pour cette région du monde. Esseyons de voir les conséquences.

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Reprise: imitation 3

Je sais trois de suite c'est louche. Mais je pense que c'est bien de les voir tous les trois ensembles... Qu'il fait beau et que tout le monde est dehors, et que je dis merci beaucoup à Natilin pour la belle photo. Demain promis un vrai billet avec du neuf dedans.

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vendredi 2 mai 2008

Reprise : Imitation du dimanche 2

Ma tentative de lettre style XIX, a connu un certain succès, je tente de nouveau. Je sais c’est la meilleur façon de décevoir. Mais bon, j’ai essayé dans le style de Corneille et évidemment je suis encore plus endormant que le vieux barbon. Je recommence donc dans le style XIX, mais un peu plus tard dans le siècle. Alors, soyez indulgents.

Madame,

Ne le niez pas, ce que m’a révélé ce si clair couchant dimanche dernier, votre teint si doux, cette connivence avec l’humidité de la mer qui vous la fait craindre et aimer, cette aisance à voir l’infini et a y deviner l’essentiel, vous habitez un pays de brume. Et s’il existe là des tempêtes, je n’ai vu en vous que la lumière un peu trouble qu’il reste sur la mer quand la furie s’est clamée.

Vous le savez peut-être, je suis d’un pays au soleil froid et tellement implacable sur la neige qu’il aveugle et rend fou, si on ne s’en protège. Votre seule vue est repos pour mes yeux. Et pourtant, il y a un tel trouble dans mon cœur que je pense vos brumes plus dangereuses encore que tous les jours que j’ai traversés. Non ce qui me trouble ne peut être un quelconque danger. Je suis le danger de ne pas être assez ou peut-être trop, mais enfin de ne pas, comprenez-moi madame, je voudrais tellement être…

Je sais, j’ose, cette missive est tellement prétentieuse, mais comment vous dire madame que ce simple instant que nous avons vécu, où le temps a suspendu son vol, où j’ai vu, une telle image ne peut mentir. Même la mer avait fait silence, les oiseaux fixés dans le ciel se sont tus. Les danseurs de la fête, immobiles dans la quête du prochain rire, il n’y avait dans tout le monde que vous et l’infini.

Je suis un homme simple, d’une banalité ennuyeuse. J’ai consacré ma vie à la recherche de cette simplicité, de cette simple raison qui fait maintenant l’homme qu’on dit respectable. Et pourtant, ce simple instant, ce seul moment volé au temps, brise toute raison et me pousse à vous écrire Madame.

Il y a là une évidence, que toutes les brumes de toutes les mers ne peuvent cacher. Je prends ce moment pour un signe. Ne rejetez pas cet aveu qui peut sembler fou. Parce que si parfois le soleil de l’évidence brûle la raison, parfois aussi il donne une raison de vivre.

mercredi 30 avril 2008

Reprise : Imitation du dimanche

Quand je cherche à découvrir les mécanismes de cette langue, je pense que le Français a connu son apogée au XIX siècle. Hugo, Flaubert et plus tard Baudelaire avait cet esprit de bourgeois désirant exprimer une noblesse qui n’a jamais existé. La délicatesse de cette langue exprime bien des sentiments qui aspirent à la grandeur. Je vais tenter une imitation, comme forme choisie d’admiration.

Madame, Hier soir vous étiez debout sur la grève. La nuit, très claire, me laissait vous apercevoir d’assez loin. Je distinguais jusqu’aux fleurs que vous teniez, d’une main distraite, le long de votre robe de fête.

Je ne sais quelle peine vous accablait, j’espère simplement que ce n’est pas l’amour qui vous est cruel, ce serait trop injuste. Et je retournai mon regard vers ces roses, fleurs convenues. Elles me seraient indifférentes sans leurs beautés actuelles, qu’elles doivent en grande partie, à la pâleur de la main qui jette son ombre sur elles.

Quelqu’un vous appela. Et je sentis votre soupir, votre tristesse de devoir retourner à cette fête qui certainement n’en était plus une, puisque même entourée de la meilleure société de la région, vous étiez seule.

Le vent, éternel soupir aussi, passa autour de votre visage : puis il vint me frôler les cheveux et le front d’un souffle triste et sacré; j’eus l’impression du destin. Vous vous êtes détournée; vos sourcils, votre air, vos yeux distraits, tenaient de la nuit. Vous avez regardé l’eau magnifique, et le lointain, comme à regret de les quitter.

Alors, pendant que vous faisiez à l’infini l’honneur d’y songer vaguement, je conçus l’audacieux projet de vous écrire. Peut-être ma solitude rejoindrait-elle la vôtre, et adoucirait cette tristesse qui semble si lourde.

A ce moment, je crois que mes yeux se sont fermés : quand j’ai regardé la plage, vous n’étiez plus là. Était-ce la manifestation de la beauté, d’un amour depuis longtemps disparu, mais qui était si intense qu’il vit encore et qu’il vivra toujours pour rappeler au monde ce qu’est l’amour? Non, je vous sais réelle. Je sais que vous avez un cœur et qu’il peut à nouveau battre à la tendresse.

Alors, excusez mon audace et daignez s'il vous plaît, répondre à cette missive. Je n’ai d’autre intention que de vous revoir sourire, me permettant ainsi de vous revoir.

                                       

mardi 29 avril 2008

Ça brasse

Non je ne fais pas de bière cette semaine, mais j'ai accepté de me faire enterrer par le boulot. Naïf que je suis. Comme si je ne savais pas que, quand on accepte un petit travail supplémentaire, la montagne entière des tâches roule comme une avalanche en plein sur votre gueule.

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