Moukmouk de Pohenegamouk

Il y a un peu plus d’un an, j’enterrais ma vieille amie Koi-koi. J’en ai parlé souvent, mais surtout dans ce billet. Ce souvenir est à la fois doux et amer. Amer parce que j’aimais tellement cette redresseuse de torts qui y mettait tellement de passion, que c’est d’abord à elle que ses colères faisaient mal. Je connais, étant moi-même un redresseur de torts. Doux parce qu’au même moment je me suis fait une nouvelle amie.

L’avantage de vivre sur le bord d’un lac, c’est que quand j’en ai ma claque de travailler, je descends, je hisse les voiles et en moins de 3 minutes, je glisse sur le lac. Vous êtes jaloux? J’espère. Vous pouvez aller au cinéma quand vous voulez. Moi je danse quand je veux.

Je cherche le texte du jeune poète Alexis Lapointe : « Parasitaire » fichument difficile à trouver, mais totalement magnifique. Si quelqu’un a un indice… Pour ce dimanche la première partie d’un immense texte, tant par sa taille que sa beauté d’un immense poète pas connu en Europe et c’est bien dommage…

D’abord les problèmes : je ne réussis plus à envoyer de courriels, je m’excuse auprès des gens qui attendent des nouvelles de moi, mais… j’ai un gros problème. On me promet une réparation pour peu, mais dans ma forêt les réparateurs sont beaucoup plus lents à venir que les problèmes. Et j’ai eu des visiteurs bien agréables…

J’avais besoin de m’aérer un peu, et puis j’ai reçu un avis, il y a un colis à la poste, il faut que j’aille le chercher. Deux beaux petits kilomètres de bicyclette dont un en monté abrupte , voilà de quoi perdre le kilo et quelques, conséquence de mes abus d’hier.

Dodinette pose une excellente question : si le remplaçant qui devient l’homme de la fonction est en dessous des attentes et des devoirs qui lui incombent avec cette responsabilité, que se passerait-il? Il y a-t-il « des mises à pied » par exemple? Autrement dit est-ce que la fonction crée une attitude qui permet de résoudre les problèmes? Et que se passe-t-il en cas d’incompétence? Le poème du dimanche parraitra donc lundi soir. Merci à Dodinette pour son aide àéclaircir mes idées.

Que j’aimerais vous amener au pays de Nillik. La grande plaine marécageuse cache le pergélisol. Rien à voir avec les vertes collines de la Normandie, ou le sol brun et riche de la Beauce, c’est un pays dur, de pierre et d’eau, couvert de neige sept mois par année. Et dans ce court été, marcher est pénible, il faut ici voler ou glisser sur l’eau. Au pays de Nillik, l’été c’est la saison où les traîneaux glissent mal.

Ce n’est pas un texte qui fait l’état de la langue, qui redéfinit le monde. Non simplement un petit mot d’amour d’un grand poète, parce que je suis moi-aussi un fils de ce lac. Espérant que cela vous donne le goût de venir voir le lac, de venir me voir.

Dure journée, nous sommes en inversion, le front chaud est passé, c’est extrêmement humide, et on attend le front froid. Trois lignes d’orages se sont succédées avec tonnerre et grands coups de vent, mais pas de front froid. Il fait un gros 27 avec un 80% d’humidité, et vous vous plaignez en France, pour moi c’est totalement invivable. Alors, j’ai regardé les colibris.