Moukmouk de Pohenegamouk

Deux nouvelles sur L’Arctique : la Nasa dit que la glace fond plus vite, la commission Québécoise des transports et de l’environnement se déplace là-bas pour étudier les conséquences de la fonte du pergélisol. Le réchauffement global n’est plus une crainte pour l’avenir, c’est un fait avec lequel il faut composer.

Je ne sais pas si vous avez lu les commentaires du billet sur les Les trois sœurs mais ça vaut la peine. Cette chère Trollette se livre à une critique d’un certain féminisme, qui porte à réfléchir. Alors, voilà le résultat des mes réflexions.

C’est fou, j’étais sûr d’en avoir parler. Mais finalement non, alors je corrige l’oubli et fais un hommage à ces dames, à ces mères nourricières devrais-je dire, puisque si vous mangez maintenant c’est grâce à elles.

Une lectrice extra me demande de parler du petit frère de l’Arctique. Évidemment, cela devient la priorité absolue. Fratercula Arctica « petit frère de l’Arctique » est de la famille des Alcidés, la famille des pingouins. Il ne faut jamais rater une occasion de répéter que les manchots vivent au Pôle Sud, et les pingouins au Pôle Nord. C’est pour moi le plus bel oiseau du Nord.

Il y a la linotte à bec jaune qui niche au cercle Arctique et passe l’hiver dans le nord de la France, et la linotte mélodieuse qui vit un peu plus au sud. Elle niche dans les landes et dans les champs de lin et de colza. Comme les autres pinsons, ce sont des oiseaux bavards, remuants, granivores goinfres, souvent chicaniers, mais qui peuvent devenir très amicaux pourvu qu’on les nourrisse.

Comme vous l'avez tous appris à l'école, la civilisation Nahuatl est probablement la plus déterminante dans notre façon de vivre maintenant. Comment cela? simplement parce que la majorité des plantes que vous mangez ce sont eux qui les ont développées. La tomate, la patate, le maïs, le tabac, les courges et des variétés de haricots, est-ce assez? Un petit poème à la gloire de la princesse Huitziline qui refusa de se convertir au catholiscisme et fut tué par les espagnols. Elle fut transformée en colibri et est la mère de tout les colibris. La traduction de Huitziline huitzalaoué serait quelque chose comme: le dard rapide qui donne la couleur au choses à partir de son habit de lumière.

Je vous ai déjà parlé de Juan Leroy, le huard qui vit dans mon bout du lac. Oiseau hautain s’il en est, capable de son rire méprisant d’insulter qui il veut, c’est-à-dire à peu près tout le monde, me semble bien malheureux. Non je ne rirai pas à mon tour, un tel déboire peut arriver aux meilleurs.

Ha! Les oiseaux, ça piaille, ça crie, ça gazouille, sans qu’on n’y porte trop attention. Pourtant, parfois ils ont quelque chose à nous dire. Il y a près de la ouache, une bande de croqueurs de graines particulièrement bavards que j'entends mais n’écoute que rarement, j’ai tort.

Météo pour cette nuit : dans la vallée de la belle Endormie, ciel clair, risque de gel au sol. Ouf! C’est pas des blagues… Et puis après on nous parlera de réchauffements climatiques et bla bla… comme s’il y avait un rapport quelconque entre une variabilité quotidienne et une tendance pluri-décennales.

S’il est un signe du retour de la saison des vents, c’est bien le changement des oiseaux de la cour. Plusieurs de ceux qui chantaient si fort durant l’été se sont tus. Certains se préparent à partir vers des sud tellement chauds que je ne peux pas les suivre. D’autres reviennent comme le petit tambourinaire.