Moukmouk de Pohenegamouk

Drôle de météo, le courant Jet exceptionnellement remonte directement des zones industrielles des États-Unis et transporte la pollution des centrales aux charbon de l'Ohio à plus de 2000 kilomètres. Nous battons les records de plus haut maximum et l'air est lourd de fumée.

Deux bonnes nouvelles: malgré le froid mon basilic a survécu à la nuit! Il a eu tellement de misère le pauvre, qu'il a un goût très profond, adorable. Et puis c'est la fête de notre chère Trollette. A voir ses photos elle doit avoir 21 ou 22 ans aujourd'hui. Quel honneur, sa soeur la Cigogne, me demande une petite histoire comme cadeau...fiou, sacré défi! J'aurais bien aimé lui faire lire avant de le mettre en ligne mais je n'ai pu la rejoindre. J'aurais pu parler de l'exceptionnelle créativité de la Trollette, mais je pense plutôt me concentrer sur la première évidence: l'amour. Pour ne pas alourdir le texte je mets des liens qui j'espère expliqueront des détails.

Oui se lever le matin, ça vaut vraiment la peine. Ça vaut même plus que la peine, parce que je n'ai pas vraiment de peine tant je suis heureux d'accueillir le soleil à son lever, pour le remercier de la vie. Je sais bien que mes remerciments n'ont aucune espèce d'importance pour cette immense boule de feu qui n'est même pas perturbé par le petit caillou qui tourne très loin là-bas, le petit caillou que nous habitons.

Makpela, m'a laissé un commentaire. Je ne sais strictement rien de cette dame, sinon qu'elle a joué avec moi, l'été dernier. J'ai écrit deux textes ici et là, dans l'esprit du français du XIX siècle, et de relire son nom m'a donné le goût de retenter l'expérience. J'aime assez ces textes et je sais bien que c'est un grand risque de faire pire, mais il y a du plaisir dans le danger. Ça doit être cette foutue pleine lune...

Le front froid est enfin passé, entrainant une douce pluie, les arbres sont contents. J'en ai profité pour prendre du recul dans mon retard de sommeil. Une belle sieste de 3 heures, c'est aussi ça le bonheur. N'empêche que j'ai eu de belle surprise...

A la soupe! Le cri des grandes bleues s'est fait entendre dans toute l'Atlantique Nord, et il semble bien qu'il y a plus de grandes dames que jamais partout dans le Saint-Laurent. Très bonne année pour nos amies, réjouissons-nous!

C'est connu, je me lève avant le soleil. Oui, je fais souvent une sieste durant la journée, mais je serais très triste de rater un lever de soleil. Voici un peu pourquoi...

Il y a un prix à être humain. Il n'y a pas de naissance, d'argent, d'histoire ou de génétique, qui font de vous un humain. C'est un choix personnel, celui d'assumer sa responsabilité de vivant parmi tout ce qui vit. Et dans cette responsabilité, celle de célébrer ceux qui sont remarquablement humains, parce qu'ils indiquent la voie.

Je veux célébrer Sha-naw-ditith, la dernière des Béothuks, et pour cela j'ai fait le tour de mes notes et je vais tenter de vous écrire trois textes, le premier décrira ce qu'ont été les Béothuks et les raisons de leur disparition. Le deuxième parlera plus précisément des derniers béothuks et de la jeune dame. Et pour finir un hommage aux derniers humains de la forêt.